Ce glossaire a pour objectif de définir les acronymes, abréviations et les principaux termes techniques utilisés dans le site SelecDEPOL. Pour la définition de termes non disponibles dans ce glossaire mais fréquemment utilisés dans le domaine des sites et sols pollués, vous pouvez vous référer au glossaire SSP mis à disposition par le Ministère en charge de l'environnement.

A-B-C

Composés organo-halogénés adsorbables 

Terme anglais : Adsorbable Organical bound halogens

Principe : La définition la plus utilisée à l’heure actuelle est celle des États-Unis (US EPA, 1997) : 
« Processus se produisant naturellement dans les sols et les eaux souterraines, sans intervention humaine, conduisant à réduire la masse, la toxicité, la mobilité, le volume ou la concentration des polluants dans ces milieux. Les processus pris en considération sont : la dispersion, la dilution, la volatilisation, l’adsorption, les mécanismes de stabilisation ou de destruction des polluants, qu’ils soient physiques, chimiques ou biologiques.» 
Il paraît indispensable de considérer que l’atténuation naturelle doit inclure au minimum l’un des processus suivants : 

  • un processus destructif,
  • un processus de séquestration (exemple : adsorption).

Ces processus, seuls ou combinés, doivent être dominants sur les autres processus. 
De plus, les processus destructifs ne doivent pas générer de sous-produits gênants (plus toxiques par exemple), ce qui reviendrait à transférer la pollution ou à changer ses caractéristiques sans limiter ses effets néfastes. 
De même, les processus séquestrants doivent pouvoir être maintenus dans une gamme suffisamment large de conditions physico-chimiques, de façon à pouvoir s’assurer de leur pérennité – voire à persister sur une durée minimale. 

Fiche : Atténuation naturelle contrôlée 
Terme anglais : Monitored Natural Attenuation 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution 
Méthode biologique 
Méthode chimique

Voir Sparging.

Principe : Une Barrière Perméable Réactive (BPR) est constituée d'une zone perméable de matériaux réactifs (métaux réducteurs, accepteurs ou donneurs d’électrons, adsorbants, lit bactérien,…) située sur le passage d'un panache d'eau souterraine polluée. Par écoulement advectif naturel au travers de la barrière, les polluants présents dans les eaux souterraines sont dégradés en éléments non nocifs (dans le cas des polluants organiques) ou adsorbés/complexés (dans le cas de polluants organiques ou de métaux et métalloïdes) par le réactif. 

Fiche : Barrière perméable réactive 
Termes anglais : Permeable Reactive Barrier, Treatment Wall 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution 
Méthode biologique 
Méthode chimique

Principe : La biodégradation dynamisée ou l’atténuation naturelle dynamisée in situ nécessite l’ajout de composés spécifiques dans les sols ou les eaux souterraines afin de créer les conditions favorables à l’activité des microorganismes responsables de la biodégradation des polluants. 
Pour cela, les microorganismes sont maintenus dans des conditions optimales de croissance (oxygène, pH, température, potentiel d’oxydoréduction) et des nutriments sont ajoutés dans le milieu, essentiellement sous forme liquide. 

Fiche : Biodégradation dynamisée 
Autre dénomination : Atténuation naturelle dynamisée 
Termes anglais : Enhanced Biodegradation/Bioremediation, Enhanced Natural Attenuation 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode biologique

Propriété d’une substance à atteindre les membranes cellulaires des organismes vivants, elle n’est mesurable que relativement à une espèce vivante ou à un groupe d’espèces.

Principe : La technique consiste à mélanger les sols pollués avec de l’eau et divers additifs afin de mettre les particules de sols en suspension dans l’eau et de former un mélange boueux. Les boues sont traitées par voie biologique dans des bioréacteurs puis sont déshydratées. 

Fiche : Bioréacteur 
Terme anglais : Bioslurry 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode biologique

Principe : Le biosparging est un traitement biologique aérobie qui consiste à stimuler la biodégradation dans la zone saturée et la zone capillaire par apport d’oxygène. 
Le biosparging est souvent couplé au bioventing

Fiche : Biosparging 
Terme anglais : Biosparging 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode biologique

Principe : Le biotertre consiste à mettre des sols pollués en tas en vue d’un traitement biologique. Pour cela, les sols pollués font généralement l’objet d’un amendement et les conditions physico-chimiques dans le biotertre sont contrôlées (aération, ajouts de nutriments …). 

Fiche : Biotertre 
Terme anglais : Biopile 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode biologique

Principe : Le bioventing est un traitement biologique aérobie qui consiste à stimuler la biodégradation des polluants dans la zone non saturée par apport d’oxygène. 

Fiche : Bioventing 
Terme anglais : Bioventing 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode biologique

L’acronyme BTEX est formé des initiales des CAV les plus usuels : Benzène, Toluène, Éthylbenzène, Xylènes

Composés Aromatiques Volatils

Famille de composés contenant un cycle benzénique C6, sur lequel se branche une large variété de substituants.

Chlorofluorocarbones 
Famille d’hydrocarbures aliphatiques halogénés, avec au moins un chlore et un fluor en substitution.

Cis 1.2 dichloréthylène

Cyanures

Carbone Organique Dissous

Composés Organo Halogénés Volatils

Principe : Le compostage consiste à mélanger des sols excavés avec des amendements organiques (dénommés composts) et à les disposer en tas trapézoïdaux (andains) régulièrement espacés afin de favoriser la biodégradation. 

NB : Cette définition s'entend dans le contexte des procédés de dépollution des sols. Il ne doit pas y avoir confusion avec le moyen de conversion et de valorisation des matières organiques non polluées en vue de l'obtention d'un compost le plus souvent utilisé en agriculture. 

Fiche : Compostage 
Terme anglais : Composting 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode biologique

Principe : Les confinements physiques ont pour but d'empêcher l'écoulement des eaux souterraines hors du lieu pollué. Le confinement physique consiste à : 

  • isoler les polluants de façon à prévenir leur propagation de manière pérenne,
  • contrôler, c’est-à-dire s’assurer de l’efficacité de ces mesures,
  • suivre, c’est-à-dire s’assurer du maintien des mesures mises en place.

Les mesures à mettre en place sont choisies et modulées en fonction des conditions particulières de chaque cas, tels que la nature et l’ampleur de la pollution, les caractéristiques géologiques, hydrogéologiques et hydrologiques du terrain, l’usage qui en est fait (nappe d’eau souterraine utilisée comme source d’eau potable...) et, le cas échéant, les spécificités du projet envisagé (maisons, jardins...). 
De telles mesures de confinement doivent être pérennes et adaptées aux usages du site. Aussi, il est important d'apporter des éléments démonstratifs tangibles sur les performances du confinement et sur leur pérennité. 

Fiche : Confinement par couverture et étanchéification 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique

Principe : Le confinement consiste à : 

  • isoler les polluants de façon à prévenir leur propagation de manière pérenne,
  • contrôler, c’est-à-dire s’assurer de l’efficacité de ces mesures,
  • suivre, c’est-à-dire s’assurer du maintien des mesures mises en place.

Le but du confinement vertical est multiple : 

  • mise en place d’une barrière entre la source de pollution et :
    • les eaux souterraines,
    • les eaux superficielles,
  • renforcement de la stabilité mécanique du stockage.

Selon les conditions environnementales et les enjeux à protéger, les confinements verticaux peuvent être implantés au pourtour, en aval ou en amont de la source de pollution. 

Fiche : Confinement vertical 
Termes anglais : Slurry Trenches, Slurry Walls, Underground Barriers 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution

Carbone Organique Total

Composé Organique Volatil 

Groupe hétérogène de composés organiques défini par les propriétés physiques (forte volatilité) et/ou le comportement hydrochimique (circulation sous la double forme liquide et vapeur dans la porosité du sol). Dans certains documents français, on trouve le terme COV appliqué aux hydrocarbures aliphatiques halogénés volatils (en anglais : Halogenated VOCs). 

Terme anglais : VOCs ou Non-Halogenated Volatile Organic Compounds

Chlorure de Vinyle

D-E-F

Dichloroéthylène

Dichlorométhane

Dichlorodiphényltrichloroéthane

Principe : La désorption thermique consiste à utiliser la chaleur pour extraire par volatilisation les polluants volatils et semi-volatils des sols excavés. La température utilisée est inférieure à celle nécessaire pour l’incinération

Fiche : Désorption thermique sur site, hors site 
Termes anglais : High Temperature Thermal Desorption (HTTD) et Low Temperature Thermal Desorption (LTTD) 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode thermique

Principe : La désorption thermique in situ, issue de l’amélioration de procédé de venting, consiste à appliquer de la chaleur pour extraire du sol par volatilisation les polluants volatils et semi-volatils. 

Fiche : Désorption thermique in situ 
Termes anglais : In Situ Heating (low temperature (100 °C)), SVE With Thermal Enhancement, In-situ Thermal Desorption 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode thermique

Dense Non-Aqueous Phase Liquid. (Phase Liquide non aqueuse et dense). Phase liquide contenant des composés organiques de densité supérieure à 1, se séparant de l’eau, et formant une phase distincte au mur des nappes phréatiques.

Dinitrotoluène

Ethylenediamine tetraacetic acid

Phénomène de relargage de polluants depuis des horizons peu perméables vers la nappe, après la dépollution de celle-ci. 

Ce phénomène se produit particulièrement avec les polluants plus lourds que l’eau (DNAPL) ayant atteint le substratum de la nappe, lorsque les zones moins perméables de ce dernier contiennent encore du polluant pur après la dépollution des zones plus perméables situées au-dessus. Jusqu'alors contenu dans la porosité du substratum, le polluant diffuse dans la nappe et forme un panache dans les semaines ou les mois qui suivent la fin des travaux de dépollution. 

Voir Guide BRGM/RP-64350-FR relatif aux bilans massiques intitulé " Définir une stratégie de dépollution : Approche basée sur la masse de polluant et la capacité de relargage d’une pollution". Figure 76 page 110. 
http://ssp-infoterre.brgm.fr/definir-une-strategie-de-depollution 

Terme anglais : Back Diffusion

Principe : L’électroremédiation est un procédé in situ qui permet de séparer et d’extraire les métaux et certains polluants organiques polaires des zones saturée et non saturée. 

Fiche : Électroremédiation 
Termes anglais : Electrokinetic Extraction, Electromigration, Electrokinetic Separation 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution 
Méthode chimique

Principe : Quatre modes d’application peuvent être utilisés pour confiner les sols pollués : 

  • le confinement par couverture et l’étanchéification à l’aide d’une isolation de surface (Confinement par couverture et étanchéification),
  • le confinement vertical (Confinement vertical),
  • l’encapsulation ou « mise en tombeau » sur site ou mise en alvéole,
  • la mise en décharge ou centre de stockage de déchets hors site.

A l’inverse du confinement vertical et du recouvrement, l’encapsulation et la mise en centre de stockage de déchets hors site nécessitent d’excaver l’intégralité des sols pollués. 
Le procédé d’encapsulation consiste à enfermer physiquement sur site les sols par un dispositif de parois, couverture et fonds très peu perméables. 
Hors site, la mise en décharge consiste à diriger les terres polluées dans des centres de stockage des déchets en fonction de leur degré de pollution et de leur potentiel de lixiviation. 

Fiche : Encapsulation sur site et élimination en centres de stockage des déchets 
Termes anglais : Infilling, Landfill. 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution

Ethyl Tertio Butyl Ether

Principe : L’excavation ne constitue pas un procédé de traitement en tant que tel ; elle doit être accompagnée d’actions complémentaires afin de traiter et/ou stocker les terres excavées. Elle ne constitue donc qu’une phase préliminaire de traitement/réhabilitation. 

Fiche : Excavation des sols 
Terme anglais : Soil excavation 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Principe : L’extraction double phase consiste à exercer une dépression importante dans la zone non saturée, au niveau de la frange capillaire et au niveau de la partie supérieure de la zone saturée, ce qui a pour but d’extraire les gaz des sols, le surnageant (cas des produits flottants) et la phase dissoute. Les liquides et gaz extraits font l’objet d’une séparation et d’un traitement spécifique. 

Fiche : Extraction double phase 
Termes anglais : Dual Phase Extraction (DPE), Slurping, Multi-Phase Extraction (MPE) 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

G-H-I

Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques : groupe de composés comportant au moins deux noyaux benzéniques (avec mise en commun d’un côté de chaque cycle) et renfermant seulement des atomes d'hydrogène et de carbone. 

Terme anglais PAH - Polycyclic Aromatic Hydrocarbons

Hydrocarbure

Hexachloro cyclohexane (gamma HCH ou lindane)

Hydrocarbures totaux

Principe : L'incinération est une des techniques de traitement les plus anciennes. Son principe repose sur une combustion aérobie (en présence d’air) dans un four où les températures sont importantes (870 à 1 200 °C). Ces hautes températures détruisent les polluants ou les volatilisent. 

Fiche : Incinération 
Terme anglais : Incineration 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode thermique

In Situ Chemical Oxydation

In Situ Chemical Reduction

Installation de stockage des déchets

Installation de stockage des déchets dangereux

Installation de stockage des déchets inertes

Installation de stockage des déchets non dangereux

J-K-L

Procédé consistant à déstructurer un sol en profondeur à l’aide d’un jet haute pression dans un forage et à mélanger le sol érodé avec un réactif. Initialement, ce procédé est utilisé pour créer des fondations en béton en mélangeant les sols avec du ciment. Les structures ainsi créées sont généralement des pieux en béton mais d'autres géométries peuvent également être obtenues.

Principe : Le procédé consiste à étaler sur une faible épaisseur des sols pollués sur un support imperméable et à favoriser, via des techniques agricoles classiques, leur biodégradation aérobie. 

Fiche : Landfarming 
Terme anglais: Landfarming 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode biologique

Principe : Ce procédé consiste à lessiver les sols sans excavation (zones saturée et non saturée) par injection d’eau (et d’agents mobilisateurs en solution) en amont ou au droit de la source de pollution. Par la suite, les eaux polluées sont pompées, traitées en surface puis rejetées dans les réseaux d’eaux usées/eaux pluviales, les eaux superficielles ou dans certains cas réinjectées dans la nappe. 

Fiche : Lavage in situ 
Terme anglais : Soil Flushing 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode chimique

Principe : Le lavage à l’eau est un procédé couramment employé après le tri granulométrique. Les polluants adsorbés sur les particules fines, préalablement séparées des particules grossières, sont transférés vers la phase aqueuse (ou la solution extractante). Cette solution polluée est par la suite traitée. Afin d’augmenter les transferts des polluants des particules fines vers les eaux, il est couramment fait usage d’ajouts d'agents chelatants, d’ajustement de pH, d’ajouts de surfactants (on parle alors d’extraction chimique). 

Fiche : Lavage à l'eau sur site, hors site 
Terme anglais : Soil Washing 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Light Non-Aqueous Phase Liquid (Phase liquide non aqueuse légère). Phase liquide contenant des composés organiques de densité inférieure à 1, se séparant de l’eau, et formant une phase distincte en surface des nappes phréatiques

M-N-O

Matières En Suspension

Principe : Cette technique est basée sur l’extraction des polluants adsorbés sur les sols par des agents chimiques adaptés. On distingue deux techniques différentes : 

  • l’extraction chimique qui a pour but de dissoudre les polluants métalliques dans l’eau,
  • l’extraction à l’aide de solvants plus spécifiquement adaptée aux polluants organiques.

La filière de traitement est très proche de celle du lavage à l’eau. Les étapes de traitement reposent donc sur un mélange intime entre la solution extractante et les sols homogénéisés puis une séparation de la solution extractante et des polluants. 

Fiche : Mise en solution et extraction chimique 
Termes anglais : Chemical Extraction, Solvent Extraction 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode chimique

Méthyl Tertio Butyl Ether

Azote dosé par la méthode Kjeldahl.

Hydrocarbures aromatiques hétérocycliques : groupe de composés formés par un ou plusieurs noyaux benzéniques dans lesquels au moins un carbone est substitué par N (azote), S (soufre) ou O (oxygène).

Principe : L'oxydation chimique in situ consiste à injecter un oxydant dans les sols (zones saturée et non saturée) sans excavation. Cet oxydant va détruire totalement ou partiellement les polluants. Ce procédé permet donc d’aboutir à la destruction des polluants (aboutissant à leur transformation en eau, gaz carbonique et sels) ou à la formation de sous-produits de dégradation généralement plus biodégradables. 

Fiche : Oxydation chimique in situ 
Terme anglais : In Situ Chemical Oxidation (ISCO) 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode chimique

Principe : Les procédés d’oxydation/réduction permettent de transformer les polluants contenus dans les sols pollués excavés en polluants peu (voire pas) toxiques (plus stables, moins mobiles ou inertes). Le procédé repose donc sur un mélange intime entre les oxydants/réducteurs et les sols homogénéisés. 

Fiche : Oxydation et réduction chimique sur site, hors site 
Termes anglais : Chemical Reduction/Oxidation 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode chimique

P-Q-R

Polychlorobiphényles (PCB). Famille de composés basés sur les groupements biphényles (2 cycles benzéniques reliés par une simple liaison C-C).

Polychlorodibenzodioxines

Polychlorodibenzofurannes

Perchloroéthylène (tétrachloroéthylène)

Pouvoir calorifique inférieur

Perchlorométhane (tetrachlorométhane)

Polychloroterphényles

ou

Plan de Conception des Travaux : il s'agit d'une étape du processus de gestion, intégrée ou non au plan de gestion, pour valider les scénarios de gestion. Il a vocation à constituer un document spécifique, qui regroupe les résultats des essais de faisabilité et de traitabilité et les données de dimensionnement du projet afin de pouvoir rédiger le cahier des charges pour la consultation des entreprises de travaux.

Poly-Ethylène

Propulseurs, explosifs, pyrotechniques : ce regroupement correspond aux explosifs et substances militaires.

Substances Per et polyfluoroalkylées (PFAS) composées d'une chaîne carbonée avec au moins un groupe méthyle perfluoré (-CF3) ou un groupe méthylène perfluoré (-CF2-). La famille des PFAS rassemble plusieurs milliers de substances synthétiques dont la plupart sont persistantes dans l'environnement.

Principe : La phytoremédiation consiste à employer des plantes pour traiter les sols de subsurface par dégradation, transformation, volatilisation ou stabilisation. D’une manière générale, les composés inorganiques sont immobilisés ou extraits alors que les composés organiques sont dégradés. 

Fiches : Phytodégradation, Phytoextraction, Phytostabilisation/Phyto-immobilisation 
Terme anglais : Phytoremediation 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode biologique

Principe : Le piège hydraulique ou confinement hydraulique n’est pas un traitement en tant que tel. Il consiste seulement à maintenir les eaux souterraines polluées dans un espace prédéfini afin de ne pas générer de pollution en aval. 
Ce confinement peut être réalisé de manière active (par pompage) ou de manière passive (via des tranchées drainantes). 
Le procédé correspond à la première partie du pompage-traitement. A l’inverse du confinement physique (dont le but est d’empêcher les écoulements hydrauliques), le piège hydraulique consiste, quant à lui, à favoriser l’écoulement des eaux souterraines en un point prédéfini en vue d’un traitement. 

Fiche : Piège hydraulique 
Autre dénomination : Confinement hydraulique 
Termes anglais : Hydraulic Containment Techniques, Pumping, Cut-off Trenches and Drains 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution

Famille botanique autrefois appelée graminée, comportant les herbes ou encore les bambous.

Principe : Le pompage et traitement consiste à extraire les eaux souterraines polluées et à les traiter sur site avant rejet (ou à les éliminer en centres agréés). 
Le type de traitement varie en fonction des polluants, des débits et des pourcentages épuratoires à atteindre. 

Fiche : Pompage et traitement 
Terme anglais : Pump and Treat 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Principe : En présence de surnageant, les eaux souterraines sont pompées, ce qui génère un cône de rabattement. Les produits en phase pure s’accumulent gravitairement au centre de ce cône facilitant ainsi leur récupération en surface. 

Fiche : Pompage écrémage 
Terme anglais : Skimming 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Polluant Organique Persistant

Poly-Propylène

PolyChlorure de Vinyle

Principe : La pyrolyse consiste à chauffer les sols en l’absence d’oxygène pour en extraire les polluants volatils et semi-volatils. 

Fiche : Pyrolyse 
Autre dénomination : Thermolyse 
Terme anglais : Pyrolysis 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode thermique

Principe : La réduction chimique in situ consiste à injecter un réducteur dans les sols (zones saturée et non saturée) sans excavation. Ce réducteur est utilisé dans le but : 

  • soit de détruire totalement ou partiellement des polluants organiques (aboutissant à la minéralisation totale des polluants ou à la formation de sous-produits de dégradation généralement plus biodégradables),
  • soit de réduire les polluants inorganiques afin de les stabiliser ou les rendre moins toxiques.

Fiche : Réduction chimique in situ 
Terme anglais : In Situ Chemical Reduction (ISCR) 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode chimique

S-T-U

Composés Organiques Halogénés Semi-Volatils

Composés Organiques Semi-Volatils 
Groupe de composés organiques défini par les propriétés physiques (volatilité moindre, tension de vapeur inférieure à 5,35 bar) et les protocoles analytiques en résultant (nécessité d’une extraction préalable). 

Terme anglais : Semi-Volatile Organic Compounds

Sulfates

Principe : Les procédés de solidification et de stabilisation ont pour but de piéger les polluants afin de réduire leur mobilité. Les polluants sont soit liés physiquement, soit inclus dans une matrice stabilisée, soit liés chimiquement. 

Fiches : Solidification-Stabilisation in situ, Solidification-Stabilisation sur site, hors site 
Termes anglais : Solidification/Stabilisation 
Mise en œuvre : In Situ, Hors site / Sur site 
Nature : Méthode physique par piégeage de la pollution

Principe : Le sparging, ou barbotage in situ, repose sur le même principe que le venting mais son application est réalisée dans la zone saturée et dans la frange capillaire. Aussi, l’air injecté dans la nappe (et non dans la zone non saturée comme dans le venting) va favoriser la volatilisation des polluants qui seront extraits au niveau de la zone vadose et traités sur site . 
Le sparging est souvent couplé au venting

Fiche : Barbotage in situ (sparging) 
Autre dénomination : Injection et bullage d'air in situ 
Terme anglais : Sparging 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Trichloroacetic acid - Acide trichloro acétique

Trichloroéthylène

Trichlorométhane (chloroforme)

Trinitrotoluène

Total Petroleum Hydrocarbons

Trans 1,2-dichloréthylène

Principe : Le tri granulométrique permet de séparer les différentes fractions des sols. Les fractions fines qui représentent les fractions les plus polluées sont ainsi isolées avant traitement. Il ne constitue donc qu’une phase préliminaire de traitement/réhabilitation. 

Fiche : Tri granulométrique 
Terme anglais : Separation 
Mise en œuvre : Hors site / Sur site 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

V-W-X-Y-Z

Voir Venting.

Principe : Le venting, ou ventilation de la zone non saturée, consiste à extraire des polluants volatils par mise en dépression de la zone non saturée. 

Fiche : Venting 
Terme anglais : Venting 
Mise en œuvre : In situ 
Nature : Méthode physique par évacuation de la pollution

Principe : La vitrification est un traitement thermique qui a pour but de solidifier/stabiliser les sols par élévation de la température afin de les transformer en un matériau fondu qui se vitrifie en se refroidissant. 

Fiches : Vitrification in situ, Vitrification sur site, hors site 
Terme anglais : Vitrification 
Mise en œuvre : In Situ, Hors site / Sur site 
Nature : Méthode thermique

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